Le handicap est invisible lorsqu’il n’est pas identifié ou mal identifié par l’entourage de la personne handicapée. Il ne se voit pas, il est facile d’attribuer à la personne un mauvais comportement, elle passe pour nonchalante, impulsive, paresseuse… Le handicapé est mal compris et mal considéré, les séquelles sont nombreuses : trouble de la mémoire, déficit d’attention, trouble du comportement, perte d’une flexibilité mentale…

La mission quotidienne de Marie-Élénore Afonso et du cabinet

  • Démontrer ce qui ne se voit pas aisément ;
  • Démontrer ce que parfois même la victime n’arrive pas à percevoir ;
  • Identifier, donc décrire et revendiquer ;
  • Faire respecter les droits des victimes ;
  • Mettre à l’abri la victime et sa famille.

L’origine du handicap invisible

Le handicap invisible est complexe et s’applique dans bien des situations de handicap (sensoriel, psychique, cognitif). Les troubles sont extrêmement divers tout comme l’origine du handicap. Historiquement, il survient suite à une lésion cérébrale acquise, un traumatisme crânien provoqué par :

  • Un accident de la route ;
  • Une agression ;
  • Un accident de la vie ;
  • Un accident sportif ;
  • Un accident du travail ;
  • Le syndrome du bébé secoué.
Le handicap invisible

L’inégalité entre le régleur et la victime du handicap

Être victime d’une agression est une épreuve de la vie que l’on ne programme pas. Se retrouver en situation de grand handicap après un tel événement, est quelque chose que personne ne maîtrise.

Dans la grande majorité des cas, il y a ce que l’on appelle un « régleur » qui doit indemniser la victime. Il s’agit la plupart du temps de l’assureur du tiers responsable, d’un Fonds de Garantie, voire même de l’assureur personnel du blessé. L’assureur est débiteur d’une créance d’indemnisation qu’il doit à la victime.

 

Cette indemnisation a pour objectif de replacer la victime dans la situation qui aurait été la sienne si l’accident n’avait pas eu lieu. L’enjeu est donc fondamental pour le blessé qui garde des séquelles lourdes, car c’est de cette indemnisation que va dépendre le reste de sa vie et la qualité de cette vie.

En France, c’est à la victime de faire valoir ses « doléances » et de démontrer ses préjudices, alors que ce n’est ni son « métier », ni son « quotidien ». Évaluer un dommage corporel et calculer une indemnisation, c’est par contre le métier du régleur.

Il dispose de moyens humains, que ce soit en termes de médecins-conseils pour l’évaluation médico-légale, ou de juristes pour le chiffrage financier de l’indemnisation. Il faut savoir qu’ils recourent désormais aussi à des détectives privés qui ont pour mission de surveiller la victime, dans le but de contester ou minorer l’ampleur des conséquences d’un accident.

Ces moyens humains, aucune victime n’en dispose et elle n’a jamais conscience de l’enjeu du processus d’évaluation et d’indemnisation qui s’engage après un accident. Accident + charge de la preuve, c’est en quelque sorte la « double peine » pour la victime.

Outre cette première inégalité fondamentale, la victime se trouve dans une situation de fragilité et de vulnérabilité très importante. Car au-delà du handicap fonctionnel quotidien, elle est moralement affectée, financièrement ébranlée et sa vie (qu’elle soit familiale sociale ou professionnelle) est altérée.

Le PARADOXE incroyable qui existe en matière de réparation de dommage corporel, c’est cette profonde inégalité de situation et inégalité des armes, entre la victime et le régleur.

Pourquoi faire appel à un avocat spécialisé ?

Pour rétablir l’équilibre, la victime et sa famille doivent êtres défendus par un avocat dont la spécialité est la réparation juridique du dommage corporel, afin de se faire conseiller, aider, guider et assister. Une victime ne doit jamais rester seule et démunie face à un assureur, même personnel, pour la bonne et simple raison que les intérêts en jeu sont diamétralement opposés. Cet avocat doit :

  • Exclusivement travailler pour les victimes ;
  • Faire bénéficier le blessé de l’assistance d’un médecin-conseil de blessé, ainsi que d’une équipe pluridisciplinaire pour la phase d’évaluation médico-légale.

 

Avocat spécialisé, médecin-conseil de blessé et équipe pluridisciplinaire dédiés à la victime, sont d’autant plus indispensables lorsqu’il s’agit d’un blessé ayant subit un traumatisme crânien. Les lésions cérébrales provoquent ce que l’on appelle un « handicap invisible » fait de :

  • Difficultés cognitives, notamment de troubles du langage, troubles de la mémoire, de l’attention, de la concentration, des difficultés de raisonnement, des difficultés dans la gestion des émotions ;
  • Troubles du comportement, qui sont fréquemment décrits chez les traumatisés crânios cérébraux et qui constituent un handicap majeur quand ils s’expriment sur le versant « désinhibé ».

Lorsque le traumatisé crânien est anosognosique, il n’est pas en capacité d’identifier et donc de revendiquer ses doléances. Ces blessés, traumatisés crânio-cérébraux, ont plus que jamais besoins d’être soutenus et défendus par un tandem (avocat et d’un médecin-conseil de blessés), qui travaille en étroite collaboration avec une équipe pluridisciplinaire dédiée au blessé, composée notamment de neuropsychologue, neuroradiologue, psychiatre, ergothérapeute.

Ces dossiers lourds de victimes de traumatismes crâniens ne sont pas des dossiers anodins. Ce sont des dossiers de longue haleine. Le temps juridique dépend du temps médical :

  • Au plan médico-légal, le blessé ayant subit un traumatisme crânio-cérébral ne peut pas être consolidé avant 3 ans ;
  • Au plan juridique, le processus peut durer entre trois et cinq ans.

 

Grâce aux provisions cohérentes que l’avocat doit obtenir rapidement et régulièrement, ce temps incompressible du processus devient si l’on peut dire « supportable » pour la victime, en ce qu’elles l’aident à organiser le retour à domicile et sa réinsertion. C’est pourquoi Marie-Eléonore AFONSO accompagne et défend les victimes de dommages corporels à travers toute la France. En lui confiant la défense de leurs intérêts, les victimes bénéficient :

  • D’avocats compétents et dévoués qui viennent à leur rencontre, où qu’elles soient ;
  • De médecins-conseils de blessés, diplômés de réparation du dommage corporel et spécialisés dans l’évaluation médico-légale des traumatisés cranio-cérébraux ;
  • D’une équipe pluridisciplinaire dédiée à l’évaluation médico-légale.